Feuille de laurier, propriétés médicinales, 10 recettes folkloriques à utiliser

Bien sûr, il n'y a pas de maison où les feuilles de laurier ne sont pas utilisées en nutrition, du moins je n'ai pas rencontré cela de toutes mes années. Son arôme spécifique et épicé donne à tout plat un goût incroyable, pour lequel tout le monde l'aime: des hôtesses aux cuisiniers du monde entier.

Qu'est-ce qu'une feuille de laurier, de quel arbre ou arbuste? Ce sont les feuilles d'un arbre à feuilles persistantes appelé LAVR noble, quand je suis allé sur la côte sud de la mer Noire, je l'ai vu de mes propres yeux. Il vit de 100 à 400 ans. Pendant cette période, bien sûr, beaucoup de choses ont été accumulées dans ses brochures.

Mais il y a des mythes et des légendes que cette épice peut guérir. Bien sûr, vous pouvez le croire ou non, mais vous devez d'abord vous familiariser avec sa composition. Et la composition génial, malgré le fait que toutes les parties de l'arbre (arbuste) sont très précieuses, car elles contiennent des résines aromatiques, des tanins, de l'amertume, de nombreux minéraux et vitamines. L'huile est extraite des feuilles, ce qui est avant tout apprécié, car elle contient 24 composants précieux. Pour utiliser cette fiche pour le traitement (pour la nourriture aussi), vous devez savoir durée de conservation... Regardez attentivement sur l'emballage pour la date d'expiration, généralement un an.

Si la date de péremption est dépassée, il est préférable de la jeter, car vous pouvez vous faire du mal, car au fil du temps, la feuille libère des substances nocives. Il est préférable de stocker la feuille dans un bocal en verre bien fermé.

Il y a un arbre avec des feuilles similaires, mais elles sont très toxiques. Si au moins une feuille tombe sur l'assiette, ce sera une tragédie. Par conséquent, méfiez-vous d'acheter de la lavrushka auprès de commerçants sur le marché, sur les routes.

Feuille de laurier dans la cuisine

Comment utiliser correctement la feuille de laurier

• mettre dans la soupe épaisse 10 minutes avant la cuisson, retirer 3-4 minutes après avoir éteint le feu;
• ajouter à la soupe liquide 5 minutes avant la cuisson et retirer immédiatement après avoir éteint la cuisinière;
• ajouter au bouillon de poisson 5 minutes avant la cuisson et retirer au bout de 2 à 4 minutes;
• ajouter au bouillon 15-20 minutes avant la cuisson, retirer immédiatement après avoir éteint;
• dans les plats frits et cuits au four, il est préférable d'utiliser un mélange d'épices contenant de la lavrushka;
• mettre dans les ragoûts de viande dès qu'ils bouillent et retirer après avoir éteint le feu;
• lavrushka est mis dans toutes les marinades, cornichons et cornichons, car il agit comme un antiseptique, fournit une odeur agréable et empêche le développement de bactéries nocives;

Ne pas utiliser si:

• la date d'expiration est passée;
• sur les feuilles des taches noires, brunes, "grises";
• poulet ou dinde dans un plat;
• bouillon de légumes;
• bouillon de poisson, si le poisson est amer;

Propriétés utiles des feuilles de laurier

• la feuille de laurier guérit les reins, traite la cystite, aide à la cholélithiase;
• si vous ajoutez des feuilles de laurier tous les jours lors de la cuisson, cela aidera à normaliser le tube digestif;
• si vous souffrez d'insomnie, placez quelques morceaux de papier sous votre oreiller;
• s'il y a une odeur de la bouche, mâchez la feuille;
• s'il y a beaucoup d'insectes ou une odeur désagréable dans la pièce, vous pouvez fumiger avec des feuilles de laurier;
• le laurier est un antibiotique et un antiseptique naturel;
• tout le monde sait que les feuilles de laurier provoquent l'appétit et facilitent la digestion;
• rincer la tête avec une infusion de feuilles de laurier, il aide à guérir les plaies sur la tête, à éliminer les pellicules;
• il est utile de se rincer la bouche avec une décoction de laurier pour les maux de dents, la stomatite et les maladies des gencives;
• depuis des temps immémoriaux, les feuilles de laurier étaient utilisées pour traiter les rhumes, le nez qui coule;
• si vous avez mal à la tête, vous pouvez attacher les feuilles cuites à la vapeur aux tempes;
• si vous vous blessez au genou, appliquez une feuille de laurier cuite à la vapeur;

Méfiez-vous de l'utilisation de la feuille de laurier non seulement pour le traitement, mais également dans la nourriture si vous avez:

• basse pression;
• vous êtes enceinte ou allaitez;
• vous êtes allergique;
• il y a des ulcères internes;
• exacerbation de toute maladie (gastrite, rein, cœur, tractus gastro-intestinal);
• un trouble de la coagulation sanguine;
• une maladie entraînant des saignements;

Types de laurier

Laurel Azores ou Canaries / Laurus azorica

La hauteur atteint 15 m, avec des pousses pubescentes. Habitat, Açores et îles Canaries.

Les feuilles sont de forme ovale vert foncé, mesurant jusqu'à 15 et 6-8 cm de long.

Il fleurit en jaune, en forme de parapluie, qui poussent à l'aisselle des feuilles en petits groupes. Fleurit à la fin du printemps, plus près de l'été.

Laurel / Laurus nobilis

La hauteur est jusqu'à 6 m. Les feuilles atteignent une longueur de 20 et une largeur de 8 cm. Velours de cuir agréable au toucher, pointu à l'extrémité. Les feuilles poussent sur des boutures courtes. Il fleurit en jaune dans les inflorescences ombellées à l'aisselle des feuilles, 2 pcs. La floraison commence à la fin du printemps.

Recettes à utiliser en médecine traditionnelle

Si vous sentez que le nasopharynx commence à faire mal, il suffit alors de respirer les huiles essentielles de laurier et vous pouvez arrêter l'écoulement nasal à la racine.

Pour les douleurs articulaires, la goutte, vous devez prendre 10 feuilles plus grosses, infuser un litre d'eau bouillante dans un thermos pendant la nuit et prendre 1/3 de tasse entre les repas pendant 10 jours.

Pour débarrasser l'air des bactéries et des virus, il suffit de brasser 5 à 6 feuilles dans de l'eau bouillante, d'insister et de les mettre dans la pièce pendant une demi-heure ou une heure.

Si vous avez un champignon sur vos pieds, faites des bains avec une décoction de lavrushka, tous les deux jours, 2 semaines, vous pouvez le répéter après un demi-mois, jusqu'à ce qu'il soit complètement guéri.

Si vous avez des sièges. là où les dépôts de sel se font sentir, faire une décoction de 10 feuilles et un demi-litre d'eau. Faites bouillir le bouillon pendant pas plus de cinq minutes, laissez-le infuser pendant 6 heures et prenez une gorgée pendant la journée pendant pas plus de trois jours. Vous pouvez le répéter dans une semaine. Ce bouillon favorise une dissolution intensive des sels.

Pour augmenter l'immunité, prendre 5 g (15 pcs) de lavrushka et 300 ml d'eau, porter à ébullition, cuire 5 minutes et verser dans un thermos, laisser reposer 4 heures, filtrer et boire cette infusion 1 cuillère à soupe pendant la journée. Le traitement dure trois jours, après deux semaines, vous pouvez le répéter.

Une infusion de feuilles de laurier dans de l'huile végétale guérit parfaitement les ecchymoses, les entorses et les fractures. 5 cuillères à soupe Versez des cuillères à soupe de feuilles hachées avec un verre d'huile végétale, laissez mijoter sous un couvercle pendant une heure et filtrez. frottez la zone blessée.En outre, cette huile peut être utilisée pour les escarres et la sinusite.

Pour les maux de tête, la paralysie, les rhumatismes, une teinture d'alcool est utilisée. Versez 300g de vodka et une cuillère à soupe de feuilles de laurier hachées dans un récipient, laissez reposer une semaine dans un endroit sombre. Prendre 15 à 20 gouttes une fois par jour 20 minutes avant les repas.

Avec des éruptions cutanées, un bain avec une infusion de laurier aide. Pour un bain d'eau - 1 litre de teinture. Il est recommandé de ne pas prendre un bain de plus de 15 à 20 minutes.

Si vous avez des maux d'estomac ou des gaz, vous pouvez prendre une décoction. Pour ce faire, prenez 5 grammes de lavrushka et un verre d'eau (vous pouvez ajouter du miel et du gingembre au goût), faites bouillir pendant 5 minutes, laissez infuser pendant une demi-heure ou une heure.

Comme vous pouvez le voir, lavrushechka convient non seulement comme assaisonnement, mais aide également à être en bonne santé.

N'oubliez pas que tout a besoin d'une mesure. Si à petites doses c'est un médicament, à fortes doses c'est un poison!

• Cela s'applique à toutes les épices, herbes, feuilles et plantes! Ce sont des cadeaux de la nature et doivent être traités avec soin!

À propos des concepts de laurier et de stavropégie

À propos du concept de laurier

Depuis l'Antiquité, certains monastères de l'Église chrétienne orientale ont un statut juridique ecclésiastique spécial.Avec l'adoption du christianisme par la Russie, elle a adopté de nombreuses caractéristiques du droit canonique oriental, y compris l'attribution du statut de laure et de stavropégie à des monastères individuels.
Pour une meilleure compréhension de ces concepts, il est nécessaire de prêter attention, d'une part, à leur origine, d'autre part, à l'histoire de ces institutions, et troisièmement, à leurs caractéristiques modernes.

L'ancien mot ionique (grec ancien) "laurier" (Λαύρα) avait de nombreuses significations et leurs nuances. Cela pourrait signifier une rue, un passage, un village [1]; une certaine partie de la ville, zone peuplée [2]; pourrait être traduit par un adjectif par «large», «bondé» [3], etc. L'évolution ultérieure de ce concept le rend progressivement inextricablement lié à l'existence de l'Église chrétienne. Initialement, «les rues d'Alexandrie s'appelaient lavroi, là où une église était construite» [4]. La question de savoir lequel des pays d'Orient ce concept est devenu directement associé à la communauté monastique reste ouverte. Selon une version, ce lien est apparu peu de temps après la naissance du monachisme simultanément en Égypte et en Palestine: «les établissements monastiques peuvent être appelés lauriers près du lieu des exploits d'Antoine en Egypte et de Hilarion en Palestine »[5].

Selon une autre version, ce nom, en relation avec les communautés monastiques, est apparu pour la première fois en Palestine, où les moines ont été contraints de se rassembler le plus possible et de clôturer leurs maisons avec des murs, de peur des attaques des nomades bédouins. Le laurier a donc été rappelé au 6ème siècle. monastère de st. Théodose le Grand (mort en 529) près de Jérusalem »[6].

L'historien de l'Église russe, expert dans le domaine de la vie monastique et futur évêque Ambrose (Ornatsky) (1778-1827) écrivit au début du XIXe siècle: - quelques églises. Dans cette ressemblance, une colonie entière ou une rue de cellules monastiques, selon la règle du désert séparément, et ne vivant pas ensemble, sous un seul abbé, cependant, et seulement les jours fériés convergeant vers une église commune, était appelée un laurier. (...) Après cela, les lauriers ont commencé à être appelés monastères peuplés et étendus, qui étaient la Lavra de Sainte-Euphémie, Saint-Gérasime en Jordanie, Saint-Chariton et Kiriyak et Saint-Sava à Jérusalem. Dans le mont Athos habité par de nombreux monastères, presque tous les monastères sont appelés lavroe par les moines »[7].

En effet, «pendant la période florissante du monachisme aux 4e-6e siècles». à l'Est, il existe de nombreux monastères appelés lauriers. En plus de ceux énumérés ci-dessus, les plus célèbres d'entre eux incluent la New Lavra et la Lavra of St. John Hosevit [8]. Au total, St. Sawa (439-532) en Palestine a fondé sept lauriers [9]. La Laure de St. Sava le Sanctifié près de Jérusalem est glorifié par la présence de St. John Damascene; la plus ancienne Lavra de St. Afanasy [10].

Le concept du laurier est devenu connu en Russie peu de temps après l'adoption du christianisme, et déjà le grand-duc Andrey Bogolyubsky en 1159 a accordé ce statut au monastère des grottes de Kiev et «a ordonné d'être sous la supervision directe de son propre chef et du patriarche de Constantinople. , et l'appelant laurier et stavropégie, à l'exemple de ceux des Églises grecques orientales »[11].

Cependant, il convient de noter que jusqu'au XVIIIe siècle, il n'existait pas de critères clairs ni de procédures normatives pour attribuer le nom d'un monastère à un monastère.Par conséquent, pour diverses raisons, un grand nombre de monastères russes pouvaient être appelés ainsi. «En Russie, de nombreux monastères, quand ils étaient célèbres avant l'autre nombre prédominant de leurs frères, se sont appropriés le nom des lauriers et ont été nommés avec ce titre même dans les lettres. Ce nom a été donné au 17ème siècle aux monastères des Miracles, Savvino-Storozhevsky, Anthony le Romain, Kirillo-Belozersky, Glushitsky et autres.Mais depuis le XVIIIe siècle dans l'Église russe, ce titre est devenu un avantage hiérarchique de seulement trois monastères primaires, Kiev-Pechersky, Trinity-Sergiev et Alexander Nevsky »[12]. En 1831, le monastère de Pochaev acquit le statut de laure. Ainsi, il y avait quatre lauriers dans la Russie pré-révolutionnaire.

Une réponse sans ambiguïté à la question de savoir quels traits caractéristiques de tel ou tel monastère permettent de lui attribuer le nom de laure n'apparaît pas même après les changements intervenus dans la vie ecclésiale du XVIIIe siècle. Dans la plupart des sources, un grand nombre d'habitants de temples et de monastères sont cités comme l'une des principales conditions [13]. Cependant, tous les grands monastères n'étaient pas appelés lauriers. D'autres conditions fréquemment citées sont la richesse du monastère, [14] ainsi que son importance [15]; certains auteurs appellent les lavras "les monastères les plus notables" [16]. Mais, malgré cela, les lauriers existants ne répondaient pas toujours aux critères énumérés ci-dessus. Par exemple, avec les anciens qui ont joué un rôle énorme dans l'histoire spirituelle, culturelle et profane: la Russie de Kiev-Petchersk et de Trinity-Sergius Lavras, il y avait comparativement «jeunes» et incomparablement moins célèbres. Ainsi, la création de la laure d'Alexandre Nevsky remonte à 1797 et de la laure de Pochaev - seulement en 1833. De plus, ces lauriers doivent leur apparition à la volonté politique des empereurs: dans le premier cas - Paul I [17], dans le second - Nicolas Ier [18].

Administrativement, les Lavras à l'époque pré-synodale étaient subordonnées au patriarche de Constantinople, puis aux métropolitains, et plus tard aux patriarches de toute la Russie; à l'époque synodale - au Saint Synode; après la restauration du patriarcat - à nouveau au patriarche de Moscou et de toute la Russie. [19].

En fait, le nom: laurier n'est qu'un titre honorifique (généralement un monastère stavropégique).

Dans toute l'histoire du monachisme, pas un seul couvent n'a reçu le statut de laure. Il ne s’ensuit toutefois pas qu’un tel précédent soit impossible à l’avenir. Depuis leur création (presque simultanément avec l'émergence du monachisme), les monastères de femmes n'ont pas été dans une position humiliée par rapport aux hommes. Au contraire, dans les premiers siècles de l'existence du monachisme, les fondateurs des monastères masculins les plus anciens ont activement contribué à la croissance du nombre de monastères de femmes. Ainsi, le premier couvent fut fondé par Saint Pachome pour sa sœur Marie, et le Bienheureux Jérôme traduisit plus tard les règles élargies de Saint Pachome pour le fondateur du couvent du Mont des Oliviers, le Romain Paul (+ 404) [20].

Le moine séraphin de Sarov, dans sa prédiction sur l'avenir du monastère de Diveyevo, a parlé de l'acquisition du statut de laure par la demeure féminine: «Il n'y a jamais eu d'exemples de femmes Lavras, mais moi, pauvre séraphin, j'aurai une Lavra à Diveyevo. La Laure sera là, c'est-à-dire derrière le groove, dans le monastère de Mère Alexandra ... les veuves, les épouses et les jeunes filles peuvent vivre dans son monastère, et la cinématographie ne sera que dans le groove ... seules les jeunes filles seront dans mon monastère »[21].

Ainsi, le fait de l'absence de lauriers féminins dans le passé ne peut exclure l'apparition de tels lauriers dans le futur. La principale limitation informelle à cela peut être l'absence de tradition ou de précédent dans l'histoire séculaire de l'Église. Il n'y a aucune interdiction ou restriction formelle (dogmatique, ecclésiologique, historique, etc.) à cet égard.

À propos du concept de stavropégie

Le terme grec «stavropegia» se compose du mot σταυρος, qui se traduit par «croix» et du mot πήγνυμι ou πηγνὺω, qui signifie «j'affirme», «je conduis» [22]. Ainsi, la traduction littérale de ce concept peut être prononcée comme "à enroulement transversal".

Ce mot indique une ancienne action symbolique qui a influencé le statut canonique ultérieur du monastère où elle a été réalisée.«Stavropegia, c'est-à-dire le baptême de la croix, signifiait à l'origine une action personnelle et le droit d'un évêque diocésain de planter une croix sur la fondation de chaque église et monastère de son diocèse. Ce droit appartenait aux évêques en vertu du canon 4 du quatrième concile œcuménique de Chalcédoine et du 131e commandement de Justinien. Mais certains constructeurs d'églises et de monastères, afin de les distinguer des autres avec un avantage, ont commencé à demander aux patriarches le droit de l'être directement sous leur propre autorité, et non sous des évêques diocésains. Pourquoi, comme signe de cet avantage exceptionnel, les patriarches ont eux-mêmes érigé personnellement une croix sur les fondations du temple, ou avec une prière, la bénissant, ils l'ont envoyée par d'autres. Depuis lors, le monastère avec tous les frères et subordonnés, ou l'église avec son clergé et sa paroisse, ont été exclus de la juridiction de leur évêque local et ont simplement été appelés stavropegia ou patriarche stavropegia. Toutes les affaires spirituelles avant ce monastère, ou avant cette arrivée, étaient à la charge du patriarche lui-même, ou de son exarque, ou du patrouilleur »[23].

La croix, érigée en conférant le statut stauropégique au monastère, est érigée «derrière le repas sacré (trône) et est parfois décorée de pierres et d'or» [24].

Selon la tradition ancienne, la loi stauropégique dans tous les diocèses de sa région pouvait être utilisée par chaque patriarche, et la loi stauropégique du patriarche de Constantinople se répandait dans tout l'Orient, y compris en dehors de sa région [25].

L'institut de stavropégie est venu en Russie soit simultanément avec l'adoption du christianisme, soit peu de temps après. De plus, tant en Orient qu'en Russie, en plus du stavropegium, il y avait une autre forme d'indépendance des monastères vis-à-vis des évêques diocésains. Spécialiste en droit canonique, le professeur V.G. Les chanteurs ont écrit: «Même dans l'Église grecque, il est devenu une coutume que certains monastères étaient placés sous la juridiction des patriarches et ne dépendaient que d'eux, et non des évêques diocésains (rendus stauropégiques). Cette coutume s'est également étendue à la Russie. Mais dans notre pays autrefois, outre le fait que d'autres monastères n'étaient soumis qu'à la plus haute autorité ecclésiastique (ou aux patriarches grecs, ou aux métropolitains et patriarches panrusse), un très grand nombre d'entre eux étaient sous les auspices des rois et des patriarches. princes, de qui ils ont reçu des lettres non jugées qui ont libéré ces monastères de la cour et de la juridiction de l'évêque local. Dans ces monastères princiers et royaux, toute la gestion des affaires monastiques (à l'exception des questions purement spirituelles) et la nomination des autorités étaient soumises à la conduite de leurs patrons. Bien que les cathédrales russes aient publié des décrets contre une telle aliénation des monastères de l'autorité diocésaine, ce qui n'était pas d'accord avec les canons, cela a continué d'exister jusqu'au moment des réformes de l'église au début du 18ème siècle, lorsque tous les monastères étaient subordonnés à administrations diocésaines »[26].

Cependant, la question de savoir si le tuteur, une personne laïque, pouvait interférer dans la gestion spirituelle du monastère dépendait principalement des qualités personnelles d'un patron particulier. Professeur E.E. Golubinsky note que l'intervention des rois, des princes et de la noblesse dans ce domaine de gestion des monastères n'était pas rare [27].

Quant aux monastères stauropégiques proprement dits, ils avaient, en plus d'un statut juridique ecclésial spécial, des droits et privilèges spéciaux, principalement constitués de caractéristiques liturgiques [28].

Au total, 1025 monastères existaient en Russie en 1914. Il y avait à peu près le même nombre de monastères de femmes que de monastères d'hommes, mais le nombre de femmes moniales dépassait de 3,5 fois le nombre de moniales. [29] Dans le même temps, il n'y avait que quatre monastères de femmes de premier ordre. Il n'y avait pas de couvents stavropégiques selon les états du Saint Synode [30].

À l'heure actuelle, 655 monastères ont été ouverts et fonctionnent sur le territoire canonique de l'Église orthodoxe russe, dont 321 pour les hommes et 334 pour les femmes. Le nombre de monastères et d'ermitages dépasse 200.Dans la juridiction directe du Très Saint Patriarche de Moscou et de toute la Russie, il y a 25 monastères stauropégiques [31].

Aujourd'hui, en Russie et les monastères stavripigiaux féminins ne sont pas isolés. Par exemple, des monastères tels que Zachatyevsky à Moscou, Pokrovsky à l'avant-poste de Pokrovskaya à Moscou, Ioannovsky à Saint-Pétersbourg, Pyukhtitsky en l'honneur de l'Assomption du Très Saint Théotokos, la Nativité du monastère de la Mère de Dieu à Moscou, l'ermitage de Kazan Amvrosievskaya [32] sont des monastères stavropégiques.

Selon le statut actuel de l'Église orthodoxe russe, adopté lors du Conseil du jubilé des évêques en 2000, la procédure suivante est prévue pour la proclamation de la stavropégie et la gestion des monastères stauropégiques:

"3. Les monastères stavropégiques sont proclamés par décision du patriarche de Moscou et de toute la Russie et du Saint-Synode conformément à la procédure canonique.

4. Les monastères stavropégiaux sont sous la supervision et l'administration canoniques du Patriarche de Moscou et de toute la Russie ou des institutions synodales auxquelles le Patriarche de Moscou et de toute la Russie béniront une telle supervision et gestion »[33].

Après la restauration du patriarcat en 1918, encore une fois, comme à l'époque pré-synodale, «dans les monastères stauropégiques, le nom n'est pas l'évêque local, mais le patriarche est monté. Le patriarche, qui gère un tel monastère par l'intermédiaire de ses gouverneurs, a le droit de superviser l'administration et la vie du monastère, le droit d'administrer la cour dans les affaires des frères »[34].

Sa Sainteté le Patriarche «nomme ses gouverneurs dans les monastères stauropégiques masculins. Les monastères stauropégiques de femmes ont leur abbesse, mais en même temps ils sont sous la juridiction du patriarche en tant qu'évêque au pouvoir, même s'ils sont situés sur le territoire d'autres diocèses »[35].

Le gouverneur patriarcal des monastères stavropégiques est généralement un archimandrite. En Russie, il n'y a pas d'analogue d'un tel nom pour l'abbesse des monastères stauropégiques féminins, elles sont appelées abbesses. Cependant, en Orient orthodoxe, il existe également un nom caractéristique, "αρχιμανδριτις" (archimandritis = archimandris) [36].

Il n'y a aucune interdiction ou restriction (dogmatique, ecclésiologique, historique, etc.) pour l'établissement de stavropegia dans un couvent, et cela est confirmé par la pratique de l'église moderne.

[1] Christianisme. Dictionnaire encyclopédique. Rédacteur en chef - S.S. Averintsev. T. 2.M., 1995, p. 6.

[2] Dictionnaire encyclopédique. T. 33. Reproduction réimprimée de Brockhaus F.A. - Efron I.A. Terra, 1991, p. 211.